Vision d'horreur

1 février 2010

L'autre jour au boulot, mon téléphone sonne. Étonnant, un numéro inconnu... Je pense à mon pote Carl qui travaille à l'autre bout de l'open space dans son cubicule.

...petite pause rinôçérôse...

Oui, ne vous foutez pas de nos gueules, j'ai déjà entendu mon boss, dans le cubicule (non je ne refais pas la pause) d'à côté discuter par téléphone avec une nana à 5 mètres de nous (disons 7 mètres). J'ai mis 10 secondes à comprendre qu'ils dialoguaient l'un avec l'autre car les blancs d'attente de réponse matchaient avec la parole de l'autre et que la discussion avait du sens.

Bref.
Non, ce n'était pas Carl. C'était PIRE. Au bout du téléphone il y a ~~votre voix et il y a des mots que je ne dirai pas~~ une petite voix qui dit:

Allo!
Écoute maman est près de toi,
Il faut lui dire: "Maman, c'est quelqu'un pour toi"
Ah! c'est le monsieur de la dernière fois
Bon, je vais la chercher

Trêve de joke, c'était une petite fille. UNE PETITE FILLE! Et pire, derrière j'ai entendu un bébé GAZOUILLER!! (en fait je pensais que les bébés braillaient ou hurlaient, mais le cri du bébé peut être différent selon certaines spécialistes de l'espèce comme Wikipédia)

<-- meugnon hein? NON! Dans 15 ans il sera en train de se saouler la gueule en fumant de joints et vous traitant de vieux cons! ~~j'en connais quelque chose~~

Bref, au lieu de nous refaire un remake du téléphone pleure, j'ai dit qu'elle se trompait surement ~~petite gourde~~.

Note pour plus tard: sachant que la gamine devait avoir environ 5-6 ans, reprendre mon carnet de téléphones de l'époque et vérifier qui pourrait être la mère de la petite. Au moins, c'est au Québec, ça restreint les possibilités!

Note pour encore plus tard: revoir son ex 6 mois après la séparation (et ne pas re-coucher!!!) permet de ne pas se laisser surprendre par de mauvaises surprises quelques mois/années plus tard.

Note pour les pas-pros: les paroles des 2 chansons précédemment citées - outre rinôçérôse - sont celles de Message Personnel (interprétée entre autres par Françoise Hardy) et Le téléphone pleure (par Claude 220V François)