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R1 le valeureux
9 mai 2008

Colloc 3

medium_Kertez_Paris_ete_orageColloc 2 et moi nous sommes retrouvés, avec le départ de Colloc 1, avec une chambre de libre, et une place à attribuer.
Une petite annonce dans le journal local, et hop, on attend... sauf qu'au final, on a eu 2 candidats sérieux!

Les deux derniers candidats étaient une élève infirmière et un étudiant en IUT, à moto.
De prime abord, le second me paraissait plus fêtard, et surtout fumait. Ce qui me valait de me retrouver en minorité dans l'appartement. De là à ce qu'ils décident que la majorité décidait de transformer l'appart en appart fumeur, il n'y avait qu'un pas!

Du coup, j'ai privilégié l'infirmière, qui avait une sœur très sympathique (mais malheureusement étudiante à l'autre bout de la France). N'empêche, j'ai commencé à me dire que j'avais peut-être fait une erreur quand elle a emménagé: J'étais là, je ne faisais rien, et elles étaient 3 (la mère et les 2 filles) à se trimbaler les meubles sur 4 étages sans ascenseur. La sœur a suggéré: "on pourrait demander à Erwan", à quoi Colloc 3 a rétorqué un "non" sec. Une engueulade a suivi sur la manière de monter le lit (pourtant, ce n'était pas du Ikea!), là encore, proposition de la sœur de demander de l'aide au mâle dominant à moi. Toujours non.

Colloc 3 avait par rapport à Colloc 2 et moi une assez grande différence d'âge: 5 ans. Parmi mes proches, certains ont entre 4 et 7 ans de moins que moi, et je m'arrange très bien avec elles/eux, même quand on avait cet âge. Mais ces 5 ans de différence avec Colloc 3 nous plaçaient dans la catégorie des vieux.
Vieux parce qu'on avait déjà un peu tout expérimenter: aller en cours le lendemain de fêtes, sans dormir. Des soirées sans fin avec les copains, les amusements qu'on a quand on est étudiant, même si j'ai toujours été trop sage. Et pourtant, on en était encore à faire les 400 coups, quand l'envie nous en prenait.

Je n'en connais pas dans mes amies et ma famille, mais certaines filles, je l'ai appris, sont les reines de la manipulation. 1 ou 2 questions, et zou, elles vous embobinent et obtiennent de vous ce qu'elles veulent. Colloc 3 m'a fait le coup 1 fois pour des courses. A cette époque je cherchais plus que partager 2 pièces et 1 salle de bain. Des repas et courses en commun m'auraient intéressé, mais Colloc 3 non, même si elle m'avait dit le contraire lorsque nous avons convenu de cohabiter.
C'était aussi très pratique d'avoir son colloc membre de l'association des élèves qui organisait le plus de soirées. 1 ou 2 mois à ce rythme là, et je l'évitais comme la peste dans les soirées!

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Commentaires
E
Alcib : Je me pose encore des questions quant à mon prochain logement. Mais sans doute sans colloc, même si ça signifie moins d'économies. Vivre avec d'autres personnes est parfois bon, mais parfois non.
A
Ah, la saga des colocs ! Tu devrais en faire une série télévisée : je suis sûr que tu en aurais des choses à raconter. Au besoin, il suffirait d'exagérer légèrement pour tenir les téléspectateurs en haleine.<br /> La colocation : je suis peut-être passé à côté d'aventures palpitantes en ne vivant pas vraiment cette expérience (en dehors d'une vie à deux). Ah oui, je me souviens ; j'ai vécu l'expérience durant six mois, avec un étudiant instable qui aurait sans doute aimé que je lui cuisine de bons petits plats. Quand il est parti, je ne l'ai pas remplacé.<br /> Venant d'une famille nombreuse, j'aime bien avoir mon espace et ma liberté. Même dans un couple, c'est nécessaire. Le bonheur n'est pas forcément dans le partage de la brosse à dents ou, quand le coule vieillit, dans le partage du... verre à dents.
R1 le valeureux
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R1 le valeureux
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