Les congés maladie

En France... il me semble que votre médecin vous dit 'tu as droit à X jours de repos pour soigner ta maladie'. et hop, on reste chez soit les X jours.
Ici non. Déjà, tout dépend de ton entreprise. Certaines accordent autant qu'on veut, c'est juste basé sur la confiance et l'accomplissement des tâches.
La plupart donnent X jours maladies à chaque employé au début de l'année. Moi c'est 5, la moyenne au Québec.

J'ai hésité entre une image bien trash, 2 petits chatons cutes, et... ça. Oui, le chien Z, malade (cause probable TF1). Ça existe encore en France, ce magazine tv et sa mascotte ridicule?

Par contre, prendre une journée maladie est plus souple qu'en France:
un rendez-vous chez le médecin? journée maladie.
Fatigué? journée maladie.
Un de vos gnomes malade? journée maladie.
Passer un entretien pour changer de boite? journée maladie, tant que votre drh actuelle ne se doute de rien!
Refaire le toit de sa maison? Non, là, faut pas abuser quand même...

Et donc, combien-donc me reste-t-il de journées maladies sachant que j'ai commencé à travailler ici le 7 janvier, que nous sommes le 4 novembre, et que j'en ai au moins pris une?

Une. Eh oui, j'ai glandé 4 jours en plus de mes vacances cette année.

Ne me jugez pas! J'ai eu des rendez-vous à l'hôpital concernant mon diabète (1 jour), une journée dent-yeux assimilable diabète, une journée permis de conduire (il faut être malade pour vouloir conduire sur les routes québécoises, croyez-moi!), une journée bronchite donc, et une journée résidence permanente (radio des poumons et prise de sang).

Après, suivant votre entreprise, on a divers cas. Certaines estiment que ne pas être malade mérite d'être récompensé, et vous transforment les journées maladies non utilisées en congés pour l'année suivante. C'est classe.
Là où je bosse? Non. Comme un collègue m'a dit: ça tue quand à la fin de l'année tu n'as pas pris un jour de maladie, et que ton compteur est remis à zéro.
Alors il faut jongler entre: vrai problème de santé, rendez-vous pas vraiment nécessaire, faire son tire-au-flanc, et conserver assez de journées au cas où, en fin d'année, on pogne une petite grippe sympa.

Il me semble que j'ai bien jonglé, sans trop abuser. L'an prochain, promis, je prends moins de journées maladies!